Deux miracles ont ouvert aux hommes le chemin des étoiles : une source inépuisable d’énergie et le secret de l’immortalité. Mais, isolées par la barrière de la vitesse de la lumière, les colonies se sclérosent; quant à l’immortalité, elle distille son poison insidieux : l’ennui…
Resté seul propriétaire d’une Terre dépeuplée par la diaspora galactique, Doran Falkner, l’auteur des deux miracles, en cherche un troisième pour sortir l’humanité de sa torpeur. La réponse se trouve peut-être sur la planète Amaterasu, où de placides animaux semblent capables de se téléporter tel le cavalier survolant les cases de l’échiquier. À moins que les centaures…?
Ce livre a été lu dans le cadre d'un partenariat entre :
Tout d'abord merci à L'Atalante de m'avoir envoyé ce livre très sympa et très agréable à lire.
Je dois dire que j'ai été assez supris, avec le thème du livre et le résumé, je m'attendais à un roman plus hard-science, et du coup peut-être un peu plus compliqué à lire. En réalité il n'en est rien, c'est un roman qui s'attarde plus sur le côté humain de l'histoire que sur le côté technique, bien qu'on trouve ici ou là quelques descriptions un peu plus complexes que le reste.
C'est marrant parce que le livre est organisé en différents chapitres, et parfois ceux-ci sont eux-même divisés par des sous-titres de partie.
On suit donc Doran Faulkner, qui il y a maintenant près de huit cent ans, a révolutionné l'humanité. Celle-ci a connu une diaspora galactique suite au traitement permettant de retrouver jeunesse et vitalité, et d'acquérir une forme d'immortalité. Aujourd'hui Faulkner est quasiment l'unique propriétaire de la Terre et il s'amuse à reconstruire d'anciens monuments antiques tels qu'ils étaient à leur époque. C'est à peu près à ce moment-là que débarque Brian McGivern, ancien avocat auquel Doran avait fait appel à l'époque de ses découvertes. Il lui parle alors de ces créatures capables de se téléporter instantanément d'un endroit à un autre. Il souhaite que Doran rejoigne les scientifiques qui vont aller étudier ces animaux afin de tenter de percer le mystère de ces téléportations afin de pouvoir l'appliquer à l'être humain. Ce qui constituerait une troisième révolution, puisque l'humanité est toujours incapable de s'affranchir des contraintes de la vitesse de la lumière et les voyages stellaires prennent donc de longues années qu'il faut passer en hibernation.
C'est donc sur ces bases que démarre l'histoire. C'est assez surprenant et original comme début, parce que dans les premières pages, Doran vivant sur le site de Delphes avec les monuments restaurés, on a l'impression de se trouver dans la Grèce Antique. Puis avec l'arrivée de McGivern on est projeté dans ce lointain futur.
Il est original aussi de la part de l'auteur d'avoir imaginé une humanité toujours soumise à la barrière de la vitesse de la lumière. C'est plutôt rare dans un roman de SF, et ça donne l'occasion d'explorer des choses que l'on voit rarement.
Comme les problèmes de l'hibernant par rapport à quelqu'un resté sur une planète et qui lui continue à vieillir et pour qui le temps s'écoule normalement. C'est ainsi par exemple que Mary, la femme dont est amoureux Doran, se fait mettre en hibernation le temps que l'équipe de recherche soit montée, mais qu'elle passe ainsi à côté de toute l'enfance de son fils qui devient un quasi-étranger pour elle.
L'auteur avec son idée de traitement conférant une quasi-immortalité imagine aussi des gens, soulève des problèmes liés au vieillissement, il imagine ainsi que certains puissent refuser le traitement et souhaiter vieillir et finir par mourir. Il explore aussi les réactions des autres face à ce choix, certains trouvent ça absurde et font tout pour les convaincre de changer d'avis, d'autres ne sont pas d'accord, mais l'acceptent...
En résumé, c'est un livre très dense, avec pleins de thèmes évoqués, plein d'idées différentes, mais c'est un livre qui se lit vite, et surtout il se lit très bien. Les pages se tournent très vite, il est parfois difficile de s'arrêter., et quand on s'arrête, on est surpris d'avoir lu autant de pages. C'est donc un très bon livre de SF, qu'on peut lire sans hésiter.
5 commentaires:
J'ai vraiment trop hâte de pouvoir le lire!
Je dois dire que ton avis me donne envie de me procurer ce livre.
Je plussoie Black, tu donnes très envie!!
Je vois que tu es dvenu fan! Je viens de faire ma chronique du livre également :
http://naufragesvolontaires.blogspot.com/2011/01/le-coup-du-cavalier-walter-jon-williams.html
Tu me donnes aussi le goût de le lire. C'est exactement de la sf dans mes goûts !
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