117e Folie : Les Conquérants de l'impossible, tome 02 : Celui qui revenait de loin


En explorant une grotte inconnue de la région des Causses, Serge et ses trois compagnons découvrent une salle aux parois couvertes de givre. Dans cette salle glaciale, un lac d'azote liquide, et dans ce lac un noyé...
S'agit-il vraiment d'un noyé ? Si l'on en juge d'après ses vêtements, le jeune homme du lac repose là depuis plus de six cents ans, mais le froid terrible du lac d'azote a pu le geler d'un seul coup, le maintenant peut-être en vie.
Aidés et conseillés par un médecin, les quatre garçons retirent l'inconnu du lac et tentent l'extraordinaire entreprise de le réanimer ! ...
Peut-on imaginer l'inimaginable ? Si ce rescapé du Moyen-Âge ouvre les yeux, comment réagira-t-il ?


Voici donc le deuxième tome des aventures des Conquérants de l'impossible. On retrouve donc Raoul, Marc, Serge et Xolotl pour une nouvelle aventure. Cette fois-ci on est plus clairement dans la science-fiction puisque comme l'indique le résumé il s'agit de tenter de "ressusciter" un jeune homme qui a en quelque sorte été cryogénisé. Inutile de chercher une quelconque vraisemblance scientifique dans les explications, ce n'est pas le propos du livre, car après tout c'est avant tout un livre jeunesse.
On suit donc à la tentative pour ramener à la vie l'inconnu avec les questions éthiques et philosophiques que cela pose, les difficultés auxquels les quatre garçons vont se trouver confrontés.
Je ne parlerais pas de la deuxième partie pour éviter de faire des révélations (même si on s'en doute bien) à ceux qui voudraient le lire.
Les quatre garçons ont chacun un caractère un peu plus affirmé que dans le précédent livre. Serge semble être le bricoleur du groupe, Raoul essaye de s'affirmer comme chef, Xolotl est très effacé et en retrait et Marc est une sorte de fonceur. Ainsi les quatre garçons se complètent, même si parfois j'ai trouvé Raoul assez agaçant pour ma part et un peu trop chef. Je crois d'ailleurs que Philippe Ebly a volontairement exagéré ces traits de caractère chez lui.
Le style d'écriture est simple, avec des phrases courtes, très proches de la façon dont on parle. Le vocabulaire par contre, et les tournures de phrases sont comme souvent chez Ebly parfois un peu bizarres dans la bouche de jeunes garçons d'une quinzaine d'années.
Au final, Philippe Ebly nous livre une fois de plus une histoire fort sympathique que l'on prend beaucoup de plaisir à lire, même si on peut peut-être regretter quelques longueurs dans la deuxième partie.

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