162e Folie : La Tapisserie de Fionavar, tome 1 : L'Arbre de l'été


Dave, Kim, Jennifer, Kevin et Paul sont étudiants à Toronto. Une petite vie bien réglée, un avenir tout tracé. Jusqu'au jour où, alors qu'ils sont venus assister à une conférence, ils se retrouvent projetés en Fionavar, le Grand Univers dont le nôtre n'est qu'une ombre bien pâle ! Malgré la protection de Mantel d'Argent le magicien, ils sont aussitôt pris dans les premières escarmouches de la guerre qui oppose les forces des Lumières à celles des Ténèbres. Car Rakoth Maugrim, le dieu renégat, a trouvé moyen de se libérer de sa prison millénaire...

Il y a quelques temps, avec Merkillia nous discutions de Guy Gavriel Kay, un auteur dont nous sommes fans tous les deux. Cela lui a donné l'idée de créer un challenge, Donc je me devais bien évidemment d'y participer. Je fais bien évidemment le "Sacrifice Ultime" (le plus haut niveau). J'ai même trouvé le livre édité seulement au Québec, et le livre qui n'a été édité qu'une seule fois en France...

Et pour commencer ce challenge, je commence par le premier tome de la trilogie de Fionavar, premier livre de l'auteur, que j'ai lu en Lecture Commune avec Merkillia.
On suit donc cinq jeunes gens tous très différents les uns des autres, chacun avec un caractère bien trempé. Assez bizarrement ils ne sont pas plus étonnés que ça d'apprendre qu'il existe au moins un autre univers, et que cet univers serait l'univers premier. Ils ne sont pas non plus trop déboussolés en arrivant en Fionavar, rien ne semble les surprendre alors même qu'il s'agit d'un monde que l'on pourrait qualifier de moyen-âgeux avec de la magie.
Passés leur arrivée, ils vont rapidement se trouver à vivre chacun des aventures différentes en compagnie de personnages rencontrés sur place. Et l'on va donc suivre à chacun des cinq étudiants en passant de l'un à l'autre...
Dans l'ensemble, on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de surprises, même si malgré tout certains points arrivent quand même à nous étonner.
L'auteur s'inspire à la fois de légendes celtes (la chasse sauvage par exemple) et de légendes nordiques (l'Arbre de l’Été) et réussit un mariage plutôt harmonieux.

Ce roman et ses suites ont de fortes ressemblances avec des éléments que l'on trouve à la lecture des romans de Tolkien. Mais cela peut se comprendre quand on sait qu'il a été l'assistant de Christopher Tolkien pendant près de deux ans pour la relecture et la compilation de textes de J.R.R. Tolkien qui devaient former le Silmarillion. L'histoire de premier univers et des autres qui n'en seraient que des reflets fait également penser au Cycle des Princes d'Ambre de Roger Zelazny dont le premier tome est paru en 1970, soit 14 avant le premier tome de Fionavar. Avec tout ça, on pourrait croire que Kay a fait une sorte de mélange en pompant des idées chez les deux grands auteurs, mais en réalité, même s'ils l'ont probablement influencé plus ou moins consciemment, il a tout de même réussi à créer un univers unique qui n'appartient qu'à lui.

Ainsi, en conclusion c'est une lecture fort sympathique, malgré donc une Fantasy très classique et que l'on peut juger comme peu surprenante car l'écriture est tout de même efficace et l'on tremble et vibre avec les personnages principaux. Au final, ce tome se termnine sur un suspens qui ne peut faire autrement qu'inciter à lire la suite.

9/18


1/10

2 commentaires:

Merkillia a dit…

Je n'ai pas assez de bagage littéraire en fantasy classique pour remarquer les ressemblances dont tu parles. Par conséquent, il n'y a que le fait que les personnages s'intègrent super facilement et qu'ils ne sont pas surpris qui me dérange vraiment dans ce tome. Je suis vraiment d'accord avec toi quand tu dis « on tremble et vibre avec les personnages principaux », surtout dans le cas de Paul !

Acr0 a dit…

C'était une relecture, non ?
En tout cas, c'est ma trilogie coup de cœur (enfin, ce sont mes livres préférés de tout ce que j'ai pu lire), mais il y a forcément d'autres choses que j'y rattache en plus de l'histoire ;) J'ai les ai lus chacun bon nombre de fois et je ne les ai jamais chroniqués. Ce n'est pas faute d'y avoir pensé lors de ma relecture en été 2011 (pour le challenge justement)

Enregistrer un commentaire