6e Folie : La Ronce d'Or, tome 1 : Les Motifs de l'Ombre



Le royaume de la Ronce d'Or est dominé par le sanguinaire roi Izgard de Garizon. Dans sa cité portuaire de Bay'Zell, trois destins vont se croiser : celui de Tessa, parachutée par enchantement depuis notre monde après avoir découvert une mystérieuse bague ; celui de Ravis, ancien mercenaire du roi qui cherche à s'embarquer dans le premier bateau en partance ; et celui de Camron de Thorn, qui brûle de venger son père assassiné par les harras d'lzgard, des soldats d'élite que la sorcellerie a réduits à l'état de fauves. Trois personnes réunies comme à dessein, comme les lignes d'une enluminure...

Ce livre a été lu dans le cadre d'un partenariat entre :
ET


Je ne sais pas par où commencer. Ce livre est sympathique. Il y a des choses intéressantes dedans, de bonnes idées.  Mais... Oui il y a un mais... En fin de compte, je n'ai pas accroché plus que ça. Le livre n'est pas mauvais, l'histoire est plutôt sympathique, assez bien construite. Mais il m'a manqué quelque chose tout au long de ma lecture. Et ce qui est agaçant c'est que je suis incapable de dire ce que c'est.

On suit donc tour à tour Tessa, Camron de Thorn, Ravis et le méchant de l'histoire, Izgard.
Tessa est donc censé être l'héroïne, sauf qu'en fait elle ne fait presque rien pendant tout le livre. Elle commence à bouger un peu, et l'action du livre avec dans les 100 dernières pages. Là elle commence à être "utile" en quelque sorte au camp des gentils.
Camron de Thorn, est le noble un peu prétentieux à la limite du cliché que l'on retrouve dans beaucoup de livres de Fantasy. Heureusement, on s'aperçoit très vite, que somme toute, il est loin d'être tout à fait ce qu'il paraît. Par contre, on a forcément droit aux deux-trois moments où étant le noble, il n'en fait qu'à sa tête et sait mieux que le guerrier aguerri ce qu'il convient de faire.
Ravis, est un guerrier mercenaire, mais au final une sorte de Han Solo... Un séducteur avec les dames (quel que soit leur âge d'ailleurs), un bon guerrier qui en a vu de dures, quelqu'un qui visiblement n'a pas de foyer,  qui a bourlingué. Un gars dont on connait peu le passé...
Après on a Izgard, qui est presque la caricature du méchant, tellement il aime faire du mal aux autres de façon gratuite et généralement de façon totalement arbitraire (réponse pas assez rapide, on l'a regardé dans les yeux, on l'a pas regardé dans les yeux, on a une voix qu'il n'aime pas...), a envie de guerres et de sang... Autour de lui il y a quelques personnages secondaires qui gravitent, que j'ai trouvé tous assez bêtes... Même certains personnages qui sont avec lui mais à qui on devrait s'attacher n'inspirent finalement pas grand-chose...

En fait, en relisant ce que j'ai écrit sur chacun des personnages, j'ai presque l'impression qu'on peut tous facilement les rapprocher des 4 personnages principaux de Star Wars... Comme je l'ai déjà dit on aurait Ravis = Han Solo, Camron de Thorn = Luke (jeune, fougueux, plutôt inexpérimenté sur le terrain), Tessa=Leïa (jolie, intelligente, qui aide parfois, mais au final plus à l'arrière-plan) et Izgard=Darth Vador (cruel, sournois, avide de pouvoir). Alors est-ce une coïncidence ? est-ce voulu de la part de l'auteur ? ou est-ce dû au fait que Star Wars est déjà une sorte de Fantasy spatiale ? C'est possible du coup qu'inconsciemment j'ai fait ce rapprochement et que je me sois attendu à quelque chose d'autre.
 Une chose qui m'a gêné pendant ma lecture, c'est que j'ai relevé plusieurs coquilles : manque de marques du pluriel sur certains, mots manquants (qui changent parfois complètement le sens d'une phrase), et même une ou deux tournures de phrases assez difficiles à comprendre...
Un dernier point, que je trouve assez frustrant aussi, c'est que l'on a pas la fin. Dans l'édition américaine il s'agit d'un seul livre d'un peu plus de 700 pages. Là l'histoire s'arrête sur une action banale, ça ne s'arrête même pas sur un héros cerné de toutes parts et sur le point de mourir qui donne envie de lire la suite immédiatement. Non, ça s'arrête sur le personnage qui monte sur le pont d'un bateau...

Au final, même si j'ai beaucoup critiqué ce livre, j'ai bien aimé le lire, c'est une histoire très sympa, très divertissante, et avec laquelle on passe un bon moment. Donc si vous avez l'occasion de le lire, n'hésitez pas ça vaut quand même le coup. Je remercie donc Le Livre de Poche de m'avoir envoyé ce livre que j'aurais peut-être hésité à acheter de moi-même. Et j'attends donc maintenant la sortie du tome 2 pour savoir comment se terminent les aventures de nos héros.

5e Folie : La saga Twilight





Bon, je ne mets pas les résumés, tout le monde connaît l'histoire. Si d'aventure, certains parmi vous auraient vécu dans un autre monde ces derniers mois, il suffit de cliquer sur les titres des livres pour être envoyé sur la page Livraddict de chaque livre.

Pour l'histoire, je n'aurais jamais pensé lire ces livres dont j'avais vaguement entendu parler. Puis le film est sorti, je ne l'ai pas vu au cinéma, malgré tout le battage qui en était fait. Puis plus tard, j'ai eu l'occasion de le voir. Je l'ai donc regardé par curiosité. J'avoue avoir été assez déçu qu'on ait fait tout un foin autour d'un tel film, alors je me suis demandé si le bouquin était pareil que le film ou bien pire ou meilleur. Je l'ai donc trouvé à ma médiathèque. J'avais tout juste lu dix pages, que déjà je savais que ce que je tenais entre les mains était bien meilleur que ce que j'avais pu voir. Non seulement ça, mais en plus j'avais compris qu'il allait falloir que je lise les quatre livres, qu'à aucun prix je ne pourrais arrêter en ne sachant pas la "fin". (Note : il semblerait qu'il s'agisse d'une fin ouverte amenant une possible suite, mais pour l'instant ça reste bien une fin.) J'ai donc lu (ou plutôt "dévoré" pour être exact) un peu moins de 2500 pages en une semaine 1/2 à peu près. Je crois bien n'avoir jamais lu aussi vite de ma vie.

Ceci étant posé, passons à "l'impression" même. Bon alors, il faut bien être réaliste, même si c'est suffisament bien écrit pour être prenant, addictif et passionnant, ça reste quand même assez faible comme écriture. (En plus, en Français, plus on avance dans les tomes, moins c'est bien traduit, avec des phrases qu'on doit parfois relire deux ou trois fois pour les comprendre, et des coquilles un peu partout qui gâchent la lecture.) Malgré tout je le redis, Stephenie Meyer se débrouille suffisamment bien pour nous tenir la plupart du temps en haleine sur 2500 pages...

Chacune des personnes avec qui j'ai discuté et qui ont lu les livres semblent avoir de gros faibles pour Edward et Bella, les principaux protagonistes, et détesté Jacob qui fait un peu troisième couteau... Je n'ai pas d'avis aussi tranché. Déjà, je crois que Bella ne m'a pas fait rêver un seul instant... Très souvent je "tombe amoureux" des héroïnes des livres que je lis. Mais là, à part dans la dernière partie du 4e livre, je crois que j'avais très souvent envie de cogner Bella. Pour comprendre qui elle est, je mets une citation issue du 4e livre (j'ai oublié de noter le numéro de page) :
« Cette fille était une martyre-née. Elle s’était trompée de siècle. Elle aurait dû vivre à une époque où elle aurait pu être livrée aux lions pour une quelconque bonne cause. »
Donc rapidement elle agaçe... Edward est assez sympathique, même s'il est parfois exaspérant aussi à toujours s'inquiéter (à juste titre pourtant) pour Bella. Jacob n'est pas un mauvais bougre en soi, il est même plutôt sympa, c'est le genre de gars avec qui on aimerait bien être copain. Le truc le plus dérangeant, c'est vraiment la tournure que l'auteur fait prendre à sa relation avec Bella dans le tome 2. Ce qui est gênant ce n'est pas tellement qu'il soit amoureux d'elle, c'est la manière dont ils sont ensembles qui me semble glauque et malsaine...
Les autres membres de la famille Cullen sont assez inexistants, à part Alice qui pourrait être encore plus intéressante si elle était encore plus développée et plus présente. Rosalie, est un peu présente dans le 4e tome, mais on ne comprend pas bien le personnage je trouve, que veut-elle exactement ? que ressent-elle vis-à-vis de Bella ? et  vis-à-vis d'Edward ?
Au final, on nous présente plein de personnages (surtout dans le 4e tome), mais on ne sait que peu de choses d'eux... Personnellement je trouve cela assez frustrant, d'autant qu'on sent bien que certains ont un fort potentiel. Ma partie préférée, et que je trouve la plus intéressante et la plus aboutie selon moi, reste la dernière partie du 4e tome, où justement Bella donne l'impression de changer un peu.
En résumé, même si j'ai adoré, que j'ai dévoré ces livres, je doute de les relire un jour, j'ai vraiment eu du mal à supporter Bella. Ce sont des livres vraiment sympas, que je conseille de lire, mais pas forcément d'acheter.

1e Lubie : Philippe Ebly




Philippe Ebly est un auteur de science-fiction du XXème siècle, né à Paris et de nationalité Belge.

Philippe Ebly est ingénieur en métallurgie dans un centre de recherche scientifique. Son expérience dans ce domaine l'aidera à rendre crédible les techniques complexes des voyages temporels et de donner une approche vraisemblable à ses récits fantastiques dont le point de départ est bien souvent basé sur la réalité.

Mais c'est en mai 1971 qu'il tente sa chance avec Destination Uruapán auprès de la maison d'édition Hachette jeunesse (Bibliothèque Verte). Ce livre est le premier d'une longue série d'aventures (21 en tout parus à ce jour) qui portera le nom des Conquérants de l'impossible. La première parution date de décembre de cette année là, puis la série fut traduite dans plusieurs langues, rééditée en grande partie et revue par l'auteur entre 1993 et 1995. La dernière aventure des Conquérants de l'impossible a être publiée dans la Bibliothèque Verte est parue en 1996 (Mission sans retour).

Entre-temps, deux autres séries ont vu le jour : les Evadés du temps en 1977 et les Patrouilleurs de l'an 4003 en 1984. Cette dernière série répond à une attente du public pour des récits tournés vers le futur.

Philippe Ebly ne s'est pas contenté d'écrire. Il a participé activement à la promotion de ses livres par une activité qu'il affectionne, sa rencontre avec les lecteurs - la plupart du temps dans les collèges français. Régulièrement, il rendait visite à une école privée du XIIème arrondissement de Paris, mais également dans d'autres villes comme Dunkerque, Châteaubriant, Grenoble, Lille etc... A Evian, la collaboration active entre les enseignants et les élèves d'un coté, et Philippe Ebly de l'autre, a permis l'écriture du dernier roman des Conquérants de l'impossible (Mission sans retour).

La collection s'est arrêtée en 1997, mais l'auteur avait dans sa réserve plusieurs manuscrits non publiés (notamment le 20ème roman des Conquérants de l'Impossible).

Son talent a été récompensé par deux prix :
-En 1976, le prix du salon de la famille à Lille pour La voûte invisible.
-En 1993 à Valenciennes, le prix littéraire 4ème livre d'or des jeunes lecteurs catégorie junior, pour Chasse au tigre en Corrèze.

Mais sa meilleure récompense est bel et bien l'attachement de ses lecteurs à ses aventures. Il a reçu des centaines de lettres de ses "fans", lettres qui recevaient chaque fois une réponse malgré son emploi du temps chargé. C'est une grande qualité de Philippe Ebly d'avoir autant de respect pour ses lecteurs...

De 2002 à leur dépôt de bilan en 2005, les Éditions Degliame ont partiellement réédité ses ouvrages. Elles ont également publié en 2004 le dernier volet de la série des Conquérants de l'Impossible qui était paru dans la bibliothèque verte et devenu extrêmement rare. La moitié des romans des Conquérants ont été repris jusqu'à la fin de la maison d'édition.

Actuellement, la reprise est organisée par Dominik Vallet en micro édition, en 2007 et 2009 sont parus une biographie de l'auteur et le 20e et 21e Conquérants de l'Impossible. Un recueil de nouvelles est également prévu pour 2010. On y retrouvera des personnages vus dans les Conquérants de l'Impossible.

Merci au site http://www.philippe-ebly.net/ sur qui j'ai récupéré à peu près toutes les infos de cette biographie


Voilà, c'était mon premier post consacré non pas à un livre, mais à un auteur que j'affectionne particulièrement. Alors je commence, non pas par un énorme auteur mondialement reconnu. Bien au contraire, je commence par un auteur Franco-belge (né à Paris, mais Belge de nationalité), assez peu connu je pense. En tout cas, je l'ai découvert quand j'étais tout jeune (c'est dire s'il y a longtemps !) et depuis je me suis fait un devoir d'avoir tous ses livres. Si vous avez l'occasion de lire ses livres, n'hésitez pas, c'est vraiment très sympa (et puis les héros sont toujours très bien élevés et très polis, assez bizarre au début, mais on s'y fait vite).

4e Folie : Voici l'Homme



Voici l'Homme
de
Michael Moorcock

Il s'appelait Karl Glogauer.
Il avait remonté le temps, du milieu du XXe siècle jusqu'en l'an 28, pour chercher le Christ et assister à sa crucifixion. Maintenant qu'il se trouvait sur la Terre Promise, il venait de rencontrer Jean-Baptiste, le prophète, et déjà il lui parlait de celui qu'il désirait voir et dont l'image le hantait depuis toujours bien qu'il fût incroyant.

Mais Jean le Baptiste le regardait, un rien stupéfait.
Comme si l'on avait à l'instant prononcé le nom de Jésus de Nazareth pour la première fois devant lui…



Il y a quelques années, un ami de mon frère lui a donné plein de livres pour moi, des livres de S-F comme des livres plus ou moins ésos...
Et parmi ces livres j'ai découvert une petite merveille qui ne payait pas de mine de par sa couverture et par son titre et en plus de cela le résumé n'était pas trop accrocheur non plus, un peu mais sans plus... D'habitude un titre qui ne m'accroche pas, je ne regarde pas le bouquin, et si en plus le résumé ne me branche pas ce n'est pas la peine.
Pourtant, celui-ci, je ne sais pourquoi (probablement parce que ça parlait religion) je l'ai gardé, et finalement je l'ai ouvert.
Et, une fois plongé dedans je l'ai lu en moins de deux jours !!! 220 pages en moins de deux jours !!! J'arrivais pas à m'arrêter !!! (Bon ok, aujourd'hui je me rends bien compte que c'est pas si exceptionnel que ça, mais j'étais beaucoup plus jeune à l'époque, 70 ans peut-être... :-p)

Ce livre est une pure merveille, un pur bijou de S-F et pourtant quand on le lit on se dit "après tout pourquoi pas ??", "qui sait ?"...
L'impression que j'ai eu de ce livre était que l'auteur nous donnait peut-être là sa vision personnelle de Jésus et de son histoire... C'est assez différent de ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant sur le sujet, que ce soit des études ou de la fiction...
Quand vous aurez fini, je pense que vous n'aurez plus le même regard sur le Christianisme, pas forcément en bien, pas forcément en mal, simplement différent... Et quand en plus on sait que ce livre a été jugé comme blasphème lors de sa sortie, ça ne peut que donner envie de le lire !! Bien évidemment, si vous êtes profondément croyant, il vaut peut-être mieux que vous n'ouvriez pas ce livre. En même temps, il faut bien se rappeler qu'il s'agit là d'une œuvre de fiction.