42e Folie : Gone, tome 1

Gone, tome 1
de
Michael Grant

Imaginez. En plein cours d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a plus aucun adulte. Comme s'ils s'étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser.Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l'un des responsables de l'organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.

Voici un livre que j'avais acheté un peu par hasard, le résumé avait l'air sympa, et j'avais surtout une envie furieuse de ne pas repartir les mains vides. :P
Et bien, je ne regrette pas du tout de l'avoir acheté. C'est un très bon livre de science-fiction jeunesse. Oui, parce que ça reste jeunesse quand même.
Mais c'est très bien vu, et très bien raconté. L'auteur met en scène les enfants d'une ville dont les adultes ont disparu subitement. En réalité, les plus de quinze ans. De plus, ils voient l'apparition d'une sorte de "barrière" qui s'étend un peu au-delà des limites de la ville et qui s'avère infranchissable. Ils sont donc coupés du reste du monde, voire peut-être même pire...
Les personnages principaux sont plutôt sympathiques, parce qu'ils sont très "humains", emplis de contradictions, d'émotions fortes et d'hésitations sur la conduite à avoir.
En ce qui concerne les méchants, on arrive presque à avoir de la pitié pour certains, d'autres se révèlent en fin de compte un peu plus complexes que ce qu'il semblait de prime abord.
Ce qui est intéressant, également, je trouve, c'est qu'il montre, que les jeunes sans adultes et donc sans règles à suivre, ne seraient pour la plupart pas beaucoup mieux que des adultes mis dans la même situation.
Donc pour ma part, je l'ai beaucoup aimé, j'avais pas mal de mal à lâcher le livre quand je le reprenais. Et je me suis déjà acheté le tome deux en espérant qu'il soit aussi bon que le premier.

42e Folie : Hunger Games, tome 1

Hunger Games, tome 1
de
Suzanne Collins

Peeta et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Jeux de la Faim. La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ? Dans chaque district de Panem une société reconstruite sur les ruines des États-Unis deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé... Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et se défont, Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. La jeune fille avoue elle-aussi son amour. Calcul ? Idylle qui se conclura par la mort d un des amants ? Un suicide ? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim...

Alors voilà, j'ai enfin lu Hunger Games, depuis le temps que j'en entendais parler, et surtout que j'entendais et lisait des commentaires élogieux à son propos.
Au final, on a un roman jeunesse, très bien écrit, qui ne prend pas trop les lecteurs pour des imbéciles.
L'histoire est plutôt bien construite, même si je n'ai pas pu m'empêcher pendant tout le livre de penser au film "Running Man" avec Arnold Schwarzenegger. On évoque certaines choses suffisamment pour que cela intrigue et que l'on cherche à en savoir plus, tout en n'en disant pas trop.
Le suspens est assez bien dosé, on s'inquiète du sort de l'héroïne, on a peut-être plus de mal par contre à s'attacher au sort du "héros" tant il fait niais.
Les autres personnages à quelques exceptions près sont vraiment là juste pour mettre en valeur l'héroïne. Héroïne qui bien évidemment, est pleine de remords à l'idée de tuer d'autres êtres humains. Ce qui à mon avis, est relativement peu crédible, puisqu'elle se voit placée dans une situation où elle n'a d'autre choix que de tuer pour assurer sa survie.
Au final, c'est donc une lecture sympathique, mais un peu trop convenue à mon goût, je voyais arriver la fin depuis quasiment le début. Et bien sûr le livre qui s'arrête à un moment crucial, "quel choix fera l'héroïne à propos de sa vie sentimentale ?". Oui parce que ce n'est pas vraiment un spoiler que de dire que l'héroïne survit, après tout c'est un livre jeunesse, il était donc évident qu'on allait pas la faire mourir... Donc j'ai apprécié la lecture de ce livre, mais il est bien loin du chef d'oeuvre dont certains parlent...

41e Folie : La Cité perdue de Z

La Cité perdue de Z
de
David Grann

Retour sur la légende de Percy Harrison Fawcett,
l’explorateur victorien qui inspira le personnage d'Indiana Jones...

De son vivant, Percy Harrison Fawcett avait acquis l'étoffe d’un héros : il était mondialement connu et suivi par une presse avide d’exploits. Sir Conan Doyle avait même créé Lord Roxton à son image dans Le Monde perdu. Considéré comme le dernier des grands explorateurs victoriens, Percy Fawcett était de ceux qui s’aventuraient dans des contrées du monde inconnues avec pour seul équipement une machette, une boussole et une ferveur quasi mystique. Passionné de découvertes, ce colonel âgé de cinquante-huit ans avait accompli de nombreuses missions à risque lorsqu'il engagea en 1925 une expédition au cœur de l'Amazonie sur les traces d'une cité perdue. Il affirmait lui-même : « Si, avec toute mon expérience, nous ne réussissons pas, il n'y a pas grand espoir que d'autres y parviennent. »

À cette époque, la jungle amazonienne est aussi mystérieuse que la face cachée de la lune. Mais Fawcett a la certitude qu’elle renferme un fabuleux royaume, une civilisation raffinée dotée d’une architecture monumentale, où se seraient réfugiés les derniers Incas – certitude renforcée par la découverte d'un manuscrit daté de 1757 à la Bibliothèque nationale de Rio de Janeiro. Accompagné de son fils Jack et d’un ami, le colonel s’enfonce dans la forêt. Mais bientôt, l’expédition ne donne plus aucun signe de vie, laissant en suspens le mystère de la cité perdue.

Pendant les soixante-dix années qui ont suivi, des dizaines d’aventuriers sont partis à la recherche de Fawcett et du chemin qu’il avait emprunté. Sans succès. Sa disparition, toujours énigmatique, a alimenté aux États-Unis toute une littérature populaire et d’innombrables films jusqu’à la fin des années 1950. Fasciné par cette histoire, David Grann, journaliste au New Yorker, décide en 2004 de livrer un éclairage critique et définitif : il se lance dans son propre voyage, sa propre quête au fond de la forêt amazonienne, sur les traces de Percy Fawcett. Des préparatifs à l’exploration elle-même, en passant par l’étude de documents inédits, David Grann s’interroge sur la vraie nature de cette quête : s’agit-il de clore le mystère de la disparition de Fawcett ou de confirmer l’existence de Z, la civilisation mythique qui lui a coûté la vie ?


Ce livre a été lu dans le cadre d'un partenariat entre :

ET


Un très grand résumé pour un très grand livre. Je tiens à remercier énormément les éditions Robert Laffont pour ce livre. C'est un livre extraordinaire sur un personnage (à son niveau on peut employer le terme de personnage). D'habitude je ne lis jamais ce genre de livres, il faut bien le reconnaître. Mais il se trouve que je suis passionné des civilisations "pré-colombiennes" d'Amérique centrale et du Sud. Aussi quand j'ai vu ce livre en partenariat, je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté. Surtout que je connaissais déjà un peu l'histoire du Colonel Fawcett et de la cité de Z. Mais je ne conaissais pas toute l'histoire, et jusqu'à maintenant je l'avais pris à tort pour une sorte d'illuminé.
En réalité, à la lecture de ce livre, on se rend compte que le Colonel Percy Harrison Fawcett ou P.H.F comme l'appelaient ses amis et sa famille, était un très grand homme. Un homme qui comme beaucoup à l'époque s'est formé tout seul. Il n'avait pas de diplôme de géographe, d'anthropologue ou d'archéologue. Et pourtant il a fait des dizaines d'expéditions en pleine forêt amazonienne, pour reconnaître et délimiter des frontières de pays ou pour cartographier ce qui était alors encore "terra incognita".
Fawcett était en plus un homme sachant évoluer, sachant apprendre de ses expériences. Lors de ses premières expéditions, il partait avec l'idée commune à tout les européens du 19e siècle, que les indiens étaient inférieurs à l'homme blanc. Qu'ils n'étaient guère plus intelligents que des enfants et bien incapables de réflexion et d'organisation. Il a compris au fur et à mesure que ses premières idées étaient fausses, les indiens étaient bien loin d'être ces "enfants attardés" que l'on imaginait, et étaient tout à fait capable de se débrouiller seuls dans cette forêt qui aurait semblé hostile à tout européen. Il avait même compris que lorsqu'il se trouvait confronté à une tribu au premier abord hostile, il valait mieux afficher un pacifisme net plutôt que de montrer les armes.

Il y aurait encore tant de choses fascinantes à dire sur Fawcett, mais il vaut quand même mieux lire le livre.

Livre qui est également très intéressant, car il montre l'intérêt voire la fascination que suscite Fawcett et sa disparition chez les gens. Ainsi l'auteur du livre, journaliste de métier, n'a au départ jamais entendu parler de Fawcett et ne connaît rien à tout cela. Mais pourtant, plus il se renseigne, et plus il est happé par le captivant colonel. Lui qui semblait plutôt casanier, et qui reconnaît n'avoir même jamais campé, finit par se lancer sur les traces de P.H.F à la suite de tant d'autres. Il a eu la chance également, d'avoir accès à des documents jusqu'alors inédits, telles que les correspondances entre Fawcett et sa famille ou celles qu'il entretenait avec certains membres de la Société Royale de Géographie (organisme prestigieux à l'époque, et à l'origine de nombre d'expéditions de cartographie en Amérique du Sud).

Ce livre est un bel hommage à P.H.F avec environ 80 ans de retard. Quand on lit ce livre, quand on apprend tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il a accompli et tout ce que le monde on peut dire, lui doit, il semble assez aberrant que son nom et son histoire soient si peu connues du grand public.

En définitive, vous l'aurez compris, j'ai tout simplement adoré ce livre, qui est captivant de bout en bout, et vous donne à votre l'envie de vous lancer à la recherche de la cité perdue de Z ou du colonel Fawcett.
Je tiens donc à remercier encore une fois Robert Laffont et Livraddict pour cette sensationnelle découverte.

40e Folie : La Malerune, tome 1 : Les Armes des Garamont


Une bien étrange paire se présente aux portes du château Garamont : un sorcier autoritaire et susceptible, accompagné d'un homme-loup aussi effrayant que noble de coeur.
Pour la jeune Ariale, retenue prisonnière dans sa chambre, nul doute qu'ils ont un lien avec le chevalier Eras, son père mystérieusement disparu...
Une compagnie d'aventuriers des plus inattendue naît alors, et part à la recherche du chevalier Eras de Garamont. Leur objectif : percer le secret de sa quête.



Ce livre a été lu dans le cadre d'un partenariat entre :
ET

Tout d'abord, je tiens à remercier Le Livre de Poche pour ce sympathique partenariat. J'ai vraiment apprécié ce livre. Il est facile et rapide à lire. L'écriture est très fluide, j'ai trouvé que l'histoire s'écoulait régulièrement comme une rivière.
Les personnages principaux sont attachants, même si Zétide et Hogo restent encore un peu mystérieux. En effet, pour l'instant on ne sait pas encore grand-chose d'eux. On peut supposer qu'on en apprendra un peu plus dans les tomes qui suivent. Lucia et Ariale sont marrantes. L'une à cause de son fort caractère et de sa promptitude à faire le contraire de ce qu'on lui demande ; l'autre parce qu'à première vue c'est une petite fille très effacée mais qui en réalité semble receler bien autre chose.
En fait, les caractères sont plutôt bien décrits dans leur ensemble. Ainsi on trouve dans les personnages secondaires l'imbécile de service qui veut faire son chef et que logiquement on a envie de cogner.
On trouve aussi le responsable un peu mou dont l'incapacité à se décider est plutôt stressante. D'ailleurs, on sent que les personnages autour ont une folle envie de le secouer pour le faire aller un peu plus vite.
Le dernier personnage secondaire important, est le bellâtre que l'on retrouve souvent dans ce genre d'histoire. Pour une fois, a priori il n'est pas spécialement antipathique, mais il est quand même difficile d'éprouver une réelle sympathie pour lui.
Au final, je pense qu'on a tout de même une histoire de Fantasy relativement peu surprenante ou innovante pour un habitué du genre, mais malgré tout c'est une très bonne lecture, très bien écrite, fraîche et dont on a vraiment envie de connaître la suite. Donc je conseille quand même fortement ce livre aux mordus de Fantasy, je pense qu'ils ne seront pas déçus.
Et merci encore à Livraddict et au Livre de Poche pour ce magnifique partenariat.



4/?

39e Folie : La Prophétie du royaume de Lur, tome 2 : Le Retour du sorcier


Morg a investi le corps de Durm, le Maître Magicien.
Mais après le tragique accident de la famille royale, Durm est dans le coma et le sorcier se retrouve piégé. Il doit en sortir à tout prix afin de reprendre le contrôle de Lur et de briser le Mur de Bari. Gar a survécu mais ses pouvoirs magiques s'affaiblissent. Seul Asher pourrait l'aider. Gar réussira-t-il à convaincre son ami olken d'utiliser la magie qui lui est interdite ? Le risque est de taille car si Asher était découvert, il serait exécuté et le royaume de Lur vivrait les Derniers Jours annoncés par la Prophétie...


Voilà donc la seconde partie de cette Prophétie du Royaume de Lur. Hé bien ma foi, on peut dire que ce livre est un régal. Il est aussi bon que le premier, aussi bien écrit, l'histoire est toujours aussi intéressante et palpitante. Seul très très léger bémol, je l'ai trouvé peut-être un poil long à démarrer. En fait, ce n'est pas qu'il ne démarre pas tout de suite, mais pendant quelques pages au départ, il me manquait quelque chose.
Je dois dire que les personnages sont vraiment magnifiquement dépeints. On rit avec eux, on aime avec eux, on pleure avec eux, on déteste avec eux. D'ailleurs les personnages antipathiques sont vraiment antipathiques. Mais antipathiques à différents degrés, certains l'étant réellement, tandis que d'autres sont surtout agaçants... D'ailleurs, le personnage d'Asher, a un caractère parfois assez énervant, et parfois on aurait envie de le secouer un peu pour lui dire d'arrêter de faire sa mauvaise tête... Les personnages secondaires sont vraiment bien décrits, et très existants, très présents. En plus on s'attache vraiment à eux, et leur sort nous importe vraiment.
Par contre, pour ma part, le personnage du "très vilain méchant" a fini par m'agacer un peu, à ne savoir faire que ça, être "très très méchant"...
Au final j'ai adoré ce livre, et je le conseille vraiment à tout fan de Fantasy, même si la fin est peut-être un poil rapide par rapport au reste de l'histoire...


4/?

38e Folie : L'Assassin Royal, tome 1 : Le Bâtard, tome 2 : L'Art


Fitz est le fils illégitime du prince Chevalerie, héritier du royaume des Six-Duchés. Conduit à la forteresse des Loinvoyants alors qu’il n’est encore qu’un enfant, il est confié au maître des écuries tel un rejeton bâtard de peu d’importance… Jusqu’à ce que le Roi Subtil le remarque et décide d’en faire son assassin personnel. Suivant en grand secret l’enseignement d’Umbre qui l’initie aux arcanes complexes de la cour, il est formé à l’Art Magique pourtant réservé au sang pur, sous le joug du cruel Galen qui n’aura de cesse de lui rappeler sa condition. Commence alors pour Fitz une longue initiation semée d’embûches, objet malgré lui de manigances dont il tente, en dépit de son jeune âge, de comprendre les enjeux…

Voilà l'adaptation en BD de la célèbre saga de Robin Hobb. Le dessin est sympa, frais, agréable à regarder.
Ce qui est un peu étrange, c'est qu'à certains moments Fitz a des traits assez fémininins. Le Fou par contre est très bien représenté, c'est un très beau personnage, très proche de ce que j'imaginais en lisant le livre. Umbre ne ressemble pas vraiment à la description qui est donnée j'ai trouvé.
Pour l'histoire, si on a lu les romans, on est pas trop dépaysé, bien que certains passages du roman soient passés en quelques cases. Et du coup, certains personnages importants sont à peine aperçus et certaines situations sont soit "zappées" soit traitées beaucoup trop rapidement.
Du coup, si on ne connaît pas déjà l'histoire, il semblerait, d'après quelqu'un à qui j'ai fait lire cette BD que cela soit un peu plus difficile de tout comprendre. En tout cas, cette personne a bien aimé, et aimerait bien à l'occasion lire le roman. Après tout c'est peut-être le but recherché par les auteurs.



13/30

37e Folie : La Prophétie du royaume de Lur, tome 1 : Le Mage du prince


Au Royaume de Lur, une immense barrière magique protège les habitants des ravages du sorcier Morg depuis six cents ans.
Les Doranens gouvernent le royaume grâce à la magie tandis que les Olkens ont interdiction absolue de l'utiliser... sous peine de mort.
Le jeune Asher a quitté sa famille de pêcheurs pour faire fortune à Dorana, la capitale. Très vite, il devient l'assistant du Prince Gar et apprend la vie de château. Ses origines modestes et sa gouaille lui valent l'inimitié de bon nombre de nobles à la cour.Heureusement dans l'ombre, ses amis veillent sur lui. Ils font partie d'une confrérie secrète qui attend l'avènement d'un mage innocent qui sauvera Lur des Derniers Jours.
Mais Asher a déjà bien du mal à éviter les pièges que lui tend, jour après jour, l'entourage de la famille royale...


J'ai dévoré ce livre. Il se lit très facilement, l'écriture est très fluide. J'ai trouvé qu'on avait beaucoup de facilité à ressentir les émotions des personnages, on souffre avec eux, on se réjouit avec eux, on doute avec eux...
Après au niveau de l'histoire, je pense que ce n'est pas d'une grande nouveauté, par moments, je lui trouvais des ressemblances avec L'Assassin Royal de Robin Hobb. On a une trame assez classique d'un "héros" qui n'a rien pour être un héros et qui va se retrouver confronté à des évènements successifs qui vont l'amener à réaliser des actions "héroïques". Asher, le héros donc, est assez marrant comme personnage, parce que c'est un "pêcheux" qui se retrouve à évoluer au milieu de nobles personnages mais qui continue à garder à peu près le même langage et la même franchise d'esprit.
Le deuxième personnage principal, qui est le prince Gar, est plutôt sympathique pour un prince. Il est proche du peuple et aimé par celui-ci et a vraiment a cœur d'être quelqu'un de bien. C'est pour ça qu'il prend Asher comme assistant, car il sait que ce dernier grâce à son franc-parler, ne se gênera pas pour lui dire ce qui ne va pas.
Par contre, je trouve que le résumé n'est pas très bien fait, parce qu'il parle de choses qui n'arrive qu'assez tard dans le livre. Heureusement pour ma part je l'avais lu, mais l'avais pratiquement oublié quand j'ai commencé le livre.
Je vais tout de suite commencer le deuxième tome (c'est d'ailleurs un autre bon point pour ce livre, pour une fois il ne s'agit pas d'une énième trilogie de Fantasy, mais seulement d'un diptyque) car la fin est telle qu'on a envie de savoir tout de suite ce qu'il va se passer.


3/?