163e Folie : La Roue du Temps, intégrale, tome 02 : La Grande Quête


La Roue du Temps tourne et les Âges naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir des légendes.
À peine arrivé à la forteresse de Fal Dara, le jeune Rand n’a déjà qu’une idée en tête : fuir les noirs secrets qu’il a appris sur lui-même. Moiraine, la puissante magicienne qui seule pourrait lui fournir des réponses, l’évite désormais comme la peste. Rand sait qu’il devrait quitter ces lieux, partir où personne ne le connaît et où il ne pourrait faire aucun mal.
Mais il est trop tard : les Aes Sedai l’ont enfermé et son seul espoir d’obtenir de l’aide à présent est Egwene, la femme qu’il pensait épouser un jour… et qui est en train de devenir elle-même une Aes Sedai.


Premier livre de La Roue du Temps que je lis dans la nouvelle traduction faite par Jean-Claude Mallé pour Bragelonne, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est plutôt réussie. En effet, malgré le nombre de personnages différents, il n'y a à aucun moment de confusion et d'erreurs dans l'attribution d'actions ou de paroles à un personnage. Ce qui malheureusement était parfois le cas dans l'ancienne traduction de Fleuve Noir et Pocket, traduction qui de plus en ayant parcouru rapidement les premières pages du livre équivalent à la première moitié de celui-ci faisait très pompeuse dans le style.
Le roman en lui-même maintenant. Je n'ai pas relu le tome 1 avant, mon souvenir de ce qui s'y était passé étant assez frais. On reprend peu de temps après la fin du tome 1 et on retrouve d'emblée tous les personnages dont on avait fait connaissance auparavant : Rand, Mat, Perrin, Egwene, Nynaeve, Moiraine et Lan.
Du coup, on est pas trop dépaysé, les personnages n'ont pas trop eu le temps de changer. Mais le problème, qui m'avait déjà un peu marqué dans le premier, mais pas à ce point-là, c'est la bêtise de ces personnages, ou plutôt une sorte de caractère d'enfant gâté...
En gros, on leur dit que le sort de leur monde repose sur leurs épaules, qu'ils sont destinés à le sauver, parce que de toute façon c'est écrit, on leur conseille de faire ou dire certaines choses, mais comme ça les embête ils prennent un malin plaisir à faire l'inverse. Bien évidemment, c'est en agissant comme ça qu'ils se retrouvent toujours dans les ennuis. Alors bien sûr sans ça il n'y aurait pas d'histoire, mais je dois avouer qu'ils m'ont franchement agacé tous autant qu'ils sont pendant ma lecture.
C'est assez dommage, parce qu'à côté de ça l'histoire est intéressante et bien construite et on enrage de voir ce que doivent subir nos héros, mais dès qu'ils doivent prendre une décision ou qu'ils parlent avec quelqu'un qui leur donne un conseil, les provoque ou leur apprend quelque chose ils s'empressent de nier ou d'aller à l'inverse...
Malgré ça j'ai beaucoup aimé ce 2e tome, surtout que l'on découvre de nouvelles choses, qui enrichissent un peu plus l'univers déjà imposant construit par Robert Jordan, on retrouve aussi avec plaisir certains personnages croisés dans le premier tome et on découvre certains nouveaux personnages, qui bien évidemment se divisent aussi bien en "gentils" qu'en "méchants". Une révélation sur l'un des personnages m'a beaucoup surpris tandis que pour une autre je la voyais arriver depuis très longtemps...
La fin est intéressante et me laisse espérer peut-être un changement pour le prochain tome.
Au final, malgré mon exaspération quasi-continuelle contre les personnages, l'intrigue est malgré tout très bien menée et très intéressante. Je lirais donc de façon quasi-certaine le tome 3 avec toutefois une petite appréhension et surtout je ne le lirais pas dans l'immédiat.

2 commentaires:

BlackWolf a dit…

Bon je sais maintenant à quoi m'en tenir. De toute façon je m'y attendais concernant les personnages :)

La Mante a dit…

Alors celui-là je l'ai lu en anglais dans une autre vie donc pas de problème de trad. Bon par contre je me souviens particulièrement ( mais est ce dans celui-ci ou celui d'après ) d'en avoir ma claque de celui qui mange des navets pour ne pas devenir un loup. arf faudrait que je les reprenne excellent ( et souvenir, j'avais acheté des volumes à NY et à Toronto.

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