145e Folie : Batman : The Black Mirror

Batman : The Black Mirror
de
Scott Snyder, Jock et Francesco Francavilla


First, in "The Black Mirror," a series of brutal murders pushes Batman's detective skills to the limit and forces him to confront one of Gotham City's oldest evils. Helpless and trapped in the deadly Mirror House, Batman must fight for his life against one of Gotham City's oldest and most powerful evils!



Then, in a second story called "Hungry City," the corpse of a killer whale shows up on the floor of one of Gotham City's foremost banks. The event begins a strange and deadly mystery that will bring Batman face-to-face with the new, terrifying faces of organized crime in Gotham.




Le Batman de Gotham City (puisqu'il y a maintenant deux Batman, un international qui est toujours Bruce Wayne et un pour Gotham incarné par son fils adoptif Dick Grayson) se trouve confronté à un trafic d'objets divers ayant appartenu à des super-criminels. C'est ainsi que l'histoire commence avec un jeune garçon qui a ingéré le sérum qui a transformé Killer Croc, ce qui n'est bien évidemment pas sans conséquences.

Dans le même temps, le fils du Commissaire Gordon semble être de retour en ville. Le souci est qu'il est considéré comme mentalement instable, et suspecté d'avoir tué une amie de sa sœur il y a quelques années...

Voilà le point de départ de l'histoire écrite par le talentueux Scott Snyder, et le moins que l'on puisse dire c'est que l'histoire est bonne, très bonne même. Elle est très dense et pas toujours évidente à lire, mais on a beaucoup de mal à la lâcher, on est pris dans l'histoire qui est vraiment bien trouvée, on se doute bien évidemment de certaines choses mais cela ne gâche rien, et même on est plutôt ravi d'avoir deviné correctement.

Le personnage de James Gordon Jr. est particulièrement bien pensé, ce n'est pas vraiment un super-criminel, c'est un "simple" être humain. C'est ça qui rend l'histoire encore meilleure, car il est pratiquement banal ce qui le rend d'autant plus difficile à comprendre comparé à un personnage du Joker qui est généralement décrit comme fou.

Par contre, le dessin m'a un peu moins emballé, les trois premiers épisodes dessinés par Jock sont à peu près corrects, mais j'ai eu beaucoup plus de mal avec les dessins de Francesco Francavilla qui m'ont donné une impression de bâclé et de "pas fini"...

Au final voilà une très bonne histoire de Batman version Dick Grayson. Et le scénariste a su rendre la différence avec le Batman incarné par Bruce Wayne qui est plus sombre, plus taciturne. La différence est rendue aussi par la visite que Dick fait au Joker à l'asile d'Arkham. Celui-ci voit tout de suite la différence, il sait que ce n'est pas "son" Batman... C'est donc une très bonne histoire que je conseille à tout ceux qui aiment Batman.



Le commentaire de Xapur me fait penser que j'ai oublié de signaler que ce très bon Batman est sorti en français chez le nouvel éditeur, Urban Comics, en deux tomes, sous le titre : "Batman : Sombre reflet".

1 commentaires:

Xapur a dit…

Une bonne histoire, qui vient également de paraître en VF ("Batman : Sombre Reflet" chez Urban Comics).

Enregistrer un commentaire