79e Folie, Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La Communauté de l'Anneau


Dans les vertes prairies de la Comté, les Hobbits, ou Semi-hommes, vivaient en paix...
jusqu'au jour fatal où l'un d'entre eux, au cours de ses voyages, entra en possession de l'Anneau Unique aux immenses pouvoirs. Pour le reconquérir, Sauron, le seigneur ténébreux, va déchaîner toutes les forces du Mal... Frodon, le Porteur de l'Anneau, Gandalf, le magicien, et leurs intrépides compagnons réussiront-ils à écarter la menace qui pèse sur la Terre du Milieu?


Comment parler de ce livre... Ce livre que tant de monde redoute, ce livre que tant de gens ont abandonné parce qu'ils n'ont pas su dépasser les premières pages ou parce que "y'a trop de descriptions"... Ce livre qui est pourtant un chef-d'oeuvre, comme tous les livres de Tolkien que j'ai lu jusqu'à maintenant. Et je ne le trouve pas spécialement difficile à lire. Certes il y a de longues descriptions, mais encore une fois, elles servent à décrire l'univers de la Terre du Milieu et à tenter de nous la faire imaginer et tenter de nous faire comprendre cet univers entier qu'il a imaginé.
Je ne sais pas trop comment parler de l'histoire sans faire de spoilers. Il n'est pas indispensable d'avoir lu Bilbo le Hobbit avant de lire le Seigneur des Anneaux, mais tout de même préférable, vu qu'il y est fait quelques fois référence.
L'histoire prend son temps pour se mettre en place, elle ne va pas à toute allure, il y a relativement peu d'actions. Mais c'est pour la bonne raison que l'on suit l'allure de la Compagnie de l'Anneau, l'allure surtout des Hobbits, qui bien évidemment ne peuvent marcher aussi vite qu'un Homme. Tolkien nous conte en détails le périple de la Compagnie, il y a très peu d'ellipses de temps. On suit pratiquement minute par minute ce qui arrive aux héros.
Alors certes, cela fait un rythme assez lent, ponctué de beaucoup de descriptions mais on ne s'ennuie jamais, il n'y pas de descriptions pour faire de la description, du texte pour faire du texte pour augmenter le volume du livre. Tout est utile, tout est intéressant.
Par exemple, les héros rencontrent quelqu'un qui chante, hé bien Tolkien nous retranscrit les paroles de la chanson. Elle est chantée en elfique, hé bien les paroles sont en elfique. Alors ça peut s'avérer troublant, et pour certains inutile, mais je pense que par ce procédé, Tolkien tente de nous immerger complètement dans ce que voient, vivent et ressentent les personnages. Et pour ma part, ça marche vraiment bien, j'ai souffert avec eux, j'ai eu peur avec eux, j'ai été fatigué avec eux. J'étais à leurs côtés en quelque sorte.
En résumé c'est vraiment encore une merveille de Fantasy signée Tolkien, et je conseille vraiment à tous les amoureux de ce genre de tenter l'expérience du Seigneur des Anneaux. Et encore plus s'ils le peuvent/veulent de la replacer dans l'ensemble de l'univers créé par Tolkien.
En Lecture Commune avec : Jana, Pomette, ptitelfe, Snow, Amethyst, Azariel87, louve, Setsuka, nanet, tachas, mypianocanta

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78e Folie : La Roue du temps, tome 1


Jadis, le Seigneur de l'Ombre a voulu conquérir la terre, mais les Aes Sedai, maîtresses du Pouvoir Unique, l'ont repoussé. Des millénaires se sont écoulés et le Seigneur va enfin sortir de sa geôle et, avec lui, le mal, la guerre, la désolation,...
Seul le Dragon qui guidait les Aes Sedai peut l'anéantir. On dit, qu'un jour, il renaîtra pour délivrer l'univers. Mais quand ? Avant la grande catastrophe finale ?


Voilà une saga dont j'entendais parler depuis un moment, dont je voyais les tomes en magasin sans oser me lancer dans l'aventure. Et puis y'a quelques temps j'ai eu l'occasion d'avoir plusieurs tomes pour pas grand-chose, alors j'ai sauté sur l'occasion. Quand j'ai vu qu'une LC était organisé pour lire le premier tome, j'ai saisi l'occasion, et voilà.
D'abord on peut dire que c'est bien écrit, que le style est sympa, on a une bonne idée de ce à quoi peuvent ressembler les personnages j'ai trouvé. L'histoire a du potentiel, on a envie de savoir ce qu'il va se passer, ce qui va arriver à nos "héros", et surtout j'ai trouvé originale l'idée d'avoir un groupe mixte, avec des personnages qui "ne devraient pas" être là, qui n'ont aucune envie de se trouver là, certains qui ont toutes les peines du monde à se supporter, des personnages au passé et aux intentions mystérieuses...
On suit donc plusieurs personnages, principalement Rand, Mat et Perrin qui semblent être recherchés par des créatures maléfiques. Ils devront s'enfuir de chez eux afin de ne pas mettre leur proches en danger, et ce premier tome nous conte là leur échappée en compagnie d'autres personnages parfois bien mystérieux tels Moiraine et Lan...
L'accent est plus mis sur Rand, un des jeunes gens qui sont à l'origine/la cause de toute l'histoire, c'est un personnage qu'on sent avoir un potentiel de héros, mais pour l'instant on ne peut pas dire qu'il le développe...
Mat est le "farceur", "l'inconscient" du groupe, celui qui fatigue très vite, tellement il ne pense pas aux conséquences de ses paroles ou de ses actes...
Perrin est plus réfléchi, et comme il le dit lui-même, il passe souvent pour "lent", parce qu'il prend le temps de peser ses décisions.
Je ne parlerais pas trop de Moiraine et Lan pour ne pas trop en dire, mais ils sont peut-être les personnages les plus intéressants...
Au final, ce n'est pas un coup de coeur, c'était sympathique, même si parfois je me suis un peu forcé pour aller plus loin dans ma lecture. Le problème est que le rythme est lent, il est très lent pendant les 100 premières pages, où il ne se passe rien, puis il s'accélère un peu ensuite et on se dit qu'on va enfin avoir de l'action, mais en réalité ce n'est pas beaucoup plus rapide, même si par moments on a quelques légers pics d'action.
Par contre, en lisant j'ai eu l'impression de retrouver des choses vues dans des livres bien plus récents, ainsi "La Grande Dévastation" m'a beaucoup fait penser au "Désert Bouillonnant" de Ken Scholes dans sa saga des Psaumes d'Isaak, les "Aes-Sedai" m'ont d'une certaine manière fait penser aux "Inquisitrices" et aux "Mord-Sith" de Terry Goodkind dans L'épée de vérité... Je ne saurais dire si ces auteurs se sont inspirés indirectement de Jordan, ou si ce ne sont que des coïncidences, et au final cela importe peu.
On a donc là un premier tome sur lequel mon avis est un peu mitigé, je lirais pourtant très sûrement la suite en espérant quand même un peu plus d'action...
Lu en Lecture Commune avec : Lisalor, BlackWolf, karline05, LefsÖ, Melisende

77e Folie : Green Hornet, tome 1 : Les Péchés du père


Kevin Smith (le célèbre réalisateur de Clerks) signe le grand retour de Britt Reid alias le Green Hornet, et de son fidèle assistant, Kato, dans une aventure qui aurait dû devenir un film. Après le décès de son père, Britt est-il prêt à reprendre le flambeau et à endosser le costume du Green Hornet ?

Je me souviens d'avoir vu quelques épisodes de la série avec Bruce Lee à la télévision quand j'étais plus jeune, et je me souviens que j'aimais beaucoup. Et là je vois qu'à l'occasion de la sortie du film "adapté" de cette série, Panini sort un comic dont le scénario est signé Kevin Smith.
Et plus fort encore, il s'agit en fait de l'adaptation d'un scénario qu'il avait écrit voilà quelques années pour une éventuelle adaptation en film, mais qu'il avait finalement laissé tomber jugeant cela impossible à réaliser. C'est donc une histoire différente de celle du film, et on peut donc lire le comic sans craindre de spoilers par rapport au film.
Au final, on a là un comic fort sympathique. C'est certain que ce n'est pas quelque chose d'extraordinaire qui restera inoubliable, mais ça se laisse bien lire, il y a beaucoup d'action, une idée originale, un dessin bien travaillé et des couleurs très agréables à regarder.
L'album se termine par un "A suivre..." et effectivement, on suppose qu'il va y avoir au moins un deuxième album, parce que là on s'arrête à ce qui doit être le tiers ou le quart de l'histoire. Du coup, j'ai hâte qu'il sorte pour savoir comment va se débrouiller le jeune Britt...
L'action est très rapide, et du coup ça se lit très vite aussi, en moins d'une heure on a fini. Mais on passe un très bon moment à la lecture de ce Green Hornet version Kevin Smith, et comme il dit dans la préface qu'il a écrit pour la version album anglaise : "Waouh, ça aurait marché en film !" et on se dit que c'est dommage que ça ne se soit jamais fait.

76e Folie : La Dynastie Donald Duck, tome 1 : 1950-1951


Surnommé par ses fans " l'Homme des Canards ", Carl Barks a inauguré tout un univers extraordinaire proposant rires et émotions à des millions de lecteurs.
Parmi les très nombreuses planches nées de son imagination, nous trouvons de véritables chefs-d'oeuvre intemporels.


Voilà un livre que je ne pensais pas acheter, tout simplement parce que je ne savais pas qu'il existait ! Je suis tombé dessus par hasard, et je n'ai pas hésité longtemps avant de ressortir avec. Il faut dire qu'un livre d'une collection qui se propose de regrouper toutes les histoires Disney créées par Carl Barks est quelque chose qui mérite qu'on s'y attarde. Et je dois dire que je ne regrette absolument pas cet achat.
Déjà l'objet en lui-même est magnifique, un livre souple avec une couverture cartonnée un peu rigide, et un dos qui montre la première partie de ce qui fera une grande frise lorsque tous les tomes seront placés côte à côte. D'ailleurs, il faut savoir qu'il y a 24 tomes de prévus en tout. Alors on peut penser que 24 tomes c'est énorme certes, mais pour une intégrale de Barks qui était très prolifique je pense que c'est mérité.
Ensuite passons au contenu. Et là c'est une merveille, des histoires qui pour la plupart sont vraiment magnifiques tant graphiquement que scénaristiquement. Après, quelques-unes sont un peu moins bonnes, mais l'ensemble reste vraiment excellent. Il n'y pas d'histoires inédites, elles sont toutes parues en France au moins une fois. Certaines sont très connues (du moins pour moi) parce qu'elles sont reparues assez souvent dans les diverses revues Disney, d'autres m'étaient totalement inconnues. En tout cas, on ne peut qu'admirer le génie de Barks qui a créé des personnages qui pour nous sont familiers, mais qui pour l'époque étaient extrêmement novateurs. Il est quand même le créateur de Picsou ou de Riri, Fifi et Loulou entre autres. En plus ces histoires n'ont pas tellement vieillies, elles semblent être intemporelles, et même en les lisant aujourd'hui on ne se sent pas tellement dans les années 50.
En résumé, c'est vraiment un très bon livre que tout fan des canards de Disney se doit d'avoir. J'attends avec impatience le deuxième tome qui doit sortir dans quelques mois, et surtout j'espère que Glénat, l'éditeur qui nous "offre" cette belle collection aura suffisamment de ventes pour aller jusqu'au bout des 24 tomes prévus.


22/30